CLUB DU BON TEMPS de COURS-DE-MONSEGUR
QUAND LES HOMMES SE METTENT AUX FOURNEAUX !
Depuis quelques semaines déjà, les réunions hebdomadaires du club se terminaient par des conciliabules secrets, entre hommes, d’où les femmes étaient complètement bannies. C’est que ces messieurs préparaient le traditionnel repas de la fête des mères, et pour ce jour particulier, il faut tout mettre au point : choisir le menu, répartir les tâches en fonction des compétences et des disponibilités de chacun. Pas toujours simple !!!! Et le jour J est arrivé ! 62 convives attendent impatiemment de découvrir le menu, surtout les femmes, car le secret a été bien gardé. Aucun homme n’a voulu lâcher la moindre bribe d’information.
Pour le choix du menu, chacun a fait confiance à Jean-Pierre. Comme c’était son métier autrefois, c’est lui qui a les idées, les autres épluchent, coupent, cuisent, dressent les assiettes, font les serveurs, le tout dans la bonne humeur.
Et cette année, ils se sont vraiment surpassés ! Un menu original, digne des grandes tables, une présentation soignée, sans oublier la décoration de la table, avec ses magnifiques bouquets de fleurs (la seule touche féminine, puisqu’on les doit aux doigts experts de Jacqueline, Kilou pour les intimes)
Après l’apéritif accompagné de savoureuses bouchées de quiche lorraine et de pizza, une salade exotique très colorée, où se mêlent crevettes, saumon fumé, pommes, mangues, fruits de la passion, bien assaisonnée avec une sauce citronnée, nous met l’eau à la bouche. C’est un pur délice !!
Puis la rouelle de porc, dont la cuisson au feu de bois a été surveillée par Jean-Pierre et Michel, tendre à souhait, accompagnée des traditionnels haricots blancs, qui ont longuement cuit dans une sauce parfumée.
Après le trou normand, la salade et le fromage, vient la dernière surprise, le dessert !! Un tiramisu au citron, léger et parfumé !! Un vrai régal !!!!
Tous ces plats ont nécessité des heures de préparation, aussi tous les cuisiniers méritent un grand merci : les Jean-Pierre (au pluriel), les Alain (au pluriel), Michel, Jean, Denis, et tous ceux qui ont participé et que je n’ai pas cités.
(Les femmes reconnaissantes qui, pour un jour, n’avaient plus qu’à se mettre les pieds sous la table.)
super